Finale euro 2012 : cotes et pronostic Espagne Italie

Ça y est, l'Espagne est en finale ! La Roja n'est plus qu'à une marche d'un triplé Euro - Coupe du Monde - Euro qui serait historique ! Un peu comme lors de la Coupe du Monde 2010, l'Espagne n'a jamais donné l'impression de survoler son sujet mais elle a semé les embûches afin de défendre son titre ce dimanche à Kiev. Si on exclut la véritable balade irlandaise (4-0 avec un doublé de Torres), l'Espagne n'a marqué que quatre buts lors de ses quatre autres matches. Cela confirme bien que sa réputation d'équipe offensive est quelque peu usurpée : la force de l'Espagne, c'est surtout sa possession du ballon et sa capacité à bien défendre (seulement un but encaissé contre l'Italie lors du premier match). L'Italie avait posé de sérieux problèmes aux hommes de Vicente Del Bosque, car même après l'égalisation de Fabregas qui avait répondu à Di Natale, ce dernier avait encore failli trouver le chemin des filets. L'Espagne avait battu la Croatie en toute fin de rencontre lors de son troisième match (1-0, but de Jesus Navas). En quarts de finale, elle a battu à sa main l'équipe de France (2-0, doublé de Xavi Alonso), sans jamais avoir besoin d'élever son niveau de jeu. En demi, les Espagnols n'ont pas réussi à trouver la faille dans la défense portugaise, la faute notamment à un Rui Patricio exceptionnel. Avec un score de 0-0 à la fin du temps réglementaire de la prolongation, la qualification s'est jouée aux tirs au but. L'Espagne était mal partie avec l'arrêt de Rui Patricio sur la tentative de Xavi Alonso, mais Iker Casillas remettait immédiatement les pendules à l'heure sur la tentative de João Moutinho. Finalement, la séance allait basculer sur l'essai de Bruno Alves, repoussé par la barre transversale. Fabregas touchait lui aussi du "bois", mais avec plus de chance puisque son "poteau rentrant" envoyait l'Espagne en finale ! Le 11 titulaire de ce dimanche ne pose a priori pas de problème pour les 10 premiers noms : Casillas - Arbeloa - Piqué - Ramos - Jordi Alba - Busquets - Xavi Alonso - Xavi Hernandez - Andres Iniesta - David Silva. Le 11ème nom est celui qui est entouré d'incertitudes : Vicente Del Bosque ne devrait pas reconduire l'expérience Negredo, qui n'a pas porté ses fruits mercredi. Cesc Fabregas peut faire son retour en "faux 9", à moins que Fernando Torres ne démarre la rencontre, lui qui avait donné la victoire aux siens il y a 4 ans face aux Allemands (1-0) en Finale de l'Euro 2008.

Malgré deux jours de récupération de moins que son adversaire et avec une prolongation de plus dans les jambes, l'Italie s'est montrée héroïque pour battre l'équipe d'Allemagne (2-1) ce jeudi en demi-finale. En première mi-temps, Mario Balotelli avait quasiment scellé le sort de la Nationalmannschaft, en ouvrant le score de la tête sur un centre de l'excellent Cassano (20ème). Le fantasque buteur profitait ensuite d'une belle ouverture amortie de Montolivo pour s'approcher du but et doubler la mise d'une frappe surpuissante (36ème). Il célébrait alors sa joie en enlevant son maillot pour exhiber sa musculature, ce qui lui valut un carton jaune heureusement sans conséquence... Les Italiens réussissaient ensuite plusieurs sauvetages héroïques en défense. Balzaretti faisait preuve d'une énorme combativité, bien aidé devant lui par un Marchisio des grands soirs. Dans l'entrejeu, Andrea Pirlo a encore fourni une prestation de très grande classe, qui lui a valu d'être élu une nouvelle fois homme du match. Si l'Italie gagne l'Euro, le milieu de la Juve pourra alors prétendre sérieusement au Ballon d'Or... En finale, l'Italie retrouve donc l'Espagne, contre laquelle elle avait obtenu le match nul en début d'Euro (1-1). Di Natale avait ouvert le score à l'heure de jeu, mais Cesc Fabregas lui avait répondu 3 minutes plus tard. Ensuite, l'Italie avait été tenue en échec par la Croatie (1-1), avant de battre l'Irlande (2-0) et de sortir deuxième du Groupe C. En quarts, l'Italie avait éliminé l'Angleterre aux tirs au but (0-0, 4-2 tab).

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